Les résultats et l’analyse complémentaire à la 4e édition du Baromètre BODACC, en partenariat avec Altares, apportent un éclairage descriptif sur les ventes et cessions de fonds de commerce en France, sur le 1e semestre 2014.
Ce Baromètre semestriel – disponible en intégralité et en exclusivité sur bodacc.fr depuis le 25 septembre - détaille notamment le montant moyen de cession des fonds de commerce, le profil type des acquéreurs, le nombre de transactions et leur montant par région…
Ces indicateurs complétent le quatrième baromètre édité le 27 mars 2014. Ils permettent de comparer des niveaux de « performance » susceptibles d’intéresser un large auditoire privé et public et de guider les orientations politiques et stratégiques des acteurs économiques.

Au 1er semestre 2014, les transactions de fonds de commerce résistent
22 600 activités ont été rachetées au prix moyen de 191 000 €. Les PME et ETI animent le marché.

Après deux années post crise compliquées, 2012 avait été très dynamique tant sur le nombre des transactions que sur la valeur moyenne des fonds échangés : le palier des 190 000 € était franchi. Depuis, les espoirs d’une reprise vigoureuse se sont éloignés laissant place à une croissance molle. De fait, les rachats de fonds de commerce ont été moins nombreux en 2013, plus particulièrement sur la seconde partie de l’année. Pourtant, sur le premier semestre 2014, l’optimisme reste de mise. Le nombre de transactions se stabilise. En effet, 22 638 opérations ont été réalisées soit un volume comparable à celui constaté au cours du premier semestre 2013 (22 860). La valeur des fonds de commerce est elle-aussi préservée. Les rachats se sont conclus en moyenne à 191 018 €, un montant très proche de celui de début 2013 (191 870 €). Cinq milliards d’euros ont ainsi changé de main au cours de ce premier semestre 2014.

Le « marché » des rachats de fonds de commerce demeure porté majoritairement par de jeunes microentreprises. Plus de 56 % des repreneurs n’emploient aucun salarié et 60 % ont moins de deux ans d’activité. Les ETI et grandes entreprises sont néanmoins très actives. Elles ont signé deux fois plus d’opérations sur ce début d’année qu’en 2013 (1 132 contre 457). Cet appétit des grands acteurs renchérit le prix des fonds de commerce convoités qui bondit de 26 % à plus de 500 000 €.

Le commerce et l’hébergement-restauration concentrent plus de la moitié des transactions. Les échanges de magasins multi-rayons, en particulier de commerce d’alimentation générale, ont été très nombreux (+ 61 % pour un millier de rachats) tandis que la restauration conserve son leadership avec plus de 4 400 reprises. Mais ce sont les activités orientées B2B qui tirent la hausse des prix : + 7 % dans l’industrie et les services aux entreprises.

C’est dans le quart nord-ouest que les fonds de commerce sont les plus chers, au-delà de 180 000 €. Ce montant dépasse même 200 000 € en Île-de-France, Haute-Normandie et Picardie. Hors métropole, la Martinique se distingue avec des fonds de commerce valorisés en moyenne à 281 000 €.
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