520 000 démissions par trimestre fin 2021 et début 2022, 4 070 accords d’entreprise portant sur le télétravail signés en 2021 (soit dix fois plus qu’en 2017). Que disent ces chiffres sur le monde du travail au sortir de la crise sanitaire ?

Un article publié par Pôle Emploi le 16 mai 2023, fait le point sur les mutations introduites dans le rapport au travail à la suite de la pandémie de Covid-19.

Pas de rejet ou d’abandon du travail
Les États-Unis ont connu une vague de démissions extrêmement importante du printemps 2021 au printemps 2022 (près de 20 millions dans les premiers mois de 2022), qualifiée de "grande démission". Une étude du ministère du travail en date d’octobre 2022 montre qu’un tel phénomène ne s’est pas produit en France même si, fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut.

D’après cette étude : "Le taux de démission est un indicateur cyclique. Il est bas durant les crises et il augmente en période de reprise, d’autant plus fortement que l’embellie conjoncturelle est rapide. Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent." Ces démissions ne sont donc pas majoritairement synonymes d’un retrait de la population active ou d’un rejet du salariat.

Lire la suite sur Vie-publique.fr


Et aussi dans cette rubrique