8 mai, 9 mai, 18 juin, 25 août… La date de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale n’a jamais été évidente en France et le consensus dont elle semble bénéficier aujourd’hui n’est pas immuable.
De nouveaux enjeux apparaissent : baisse des affluences, risque de sclérose, incompréhension auprès des jeunes…

Sommaire

La longue marche vers la pérennisation du 8 mai
L’enracinement d’une commémoration à la scénographie assez classique
Commémorations de guerres, mémoire et histoire : un débat

Contrairement à ce que le soulagement général à la fin Seconde Guerre mondiale aurait pu laisser penser, la commémoration de la victoire du 8 mai 1945 reste problématique en France. Dès sa naissance, elle est la célébration la plus contestée de toutes et encadrée par de nombreux textes réglementaires dans un pays féru de commémorations nationales (17 fêtes et journées nationales en 2025). Son histoire tourmentée, ses pratiques et signification révèlent l’importance des débats sur le "devoir de mémoire", expression à laquelle les historiens préfèrent celle de "travail de mémoire" ou "devoir d’histoire".

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