Désinfectants, insecticides, répulsifs, conservateurs, produits de protection du bois ou des matériaux de construction... les biocides ont un impact sur la santé et l’environnement. Un rapport rendu public récemment propose des pistes pour réduire l’utilisation de ces substances et promouvoir des produits plus sobres.

En 2019, environ 42 000 tonnes de substances actives composant les biocides ont été mises en vente au grand public. Les biocides sont des préparations destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les "organismes nuisibles" (virus, bactéries, champignons, insectes, par exemple), à en prévenir l’action ou à les combattre. Largement utilisés par les professionnels (hôpitaux, collectivités territoriales...) et les particuliers, ces produits ont un impact sur la santé et l’environnement mais leur utilisation est encadrée par une réglementation (règlement européen de 2012). Toutefois, le grand public connaît mal la nature de ces produits et les risques encourus.

C’est le constat d’un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) et du Conseil général de l’économie (CGE) daté de novembre 2024 mais publié en juillet 2025. La mission de l’IGEDD et du CGE s’inscrit dans le cadre du 4e plan national de santé environnement (PNSE4), qui vise à "réduire les expositions environnementales affectant toutes les santés". Le rapport s’interroge sur la notion de "produit biocide avec le profil le plus favorable pour la santé et pour l’environnement".

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